EXCELLENTE DECISION DU CSA

Publié le par philippe biais

Communiqué:
Le CSA classe l'UDF ni dans la majorité, ni dans l'opposition
Le CSA reconnaît l’indépendance de l’UDF
« Le temps de parole des membres de l’UDF est comptabilisé sans être imputé sur celui de la majorité, ni celui de l’opposition » écrit le président du CSA, Dominique Baudis dans une lettre adressée au Président de l’UDF. Le CSA révise donc sa décision du 13 juin dernier et maintient le dispositif en vigueur depuis le vote de la motion de censure le 16 mai 2006. (20/06/06)

Publié dans Humeurs Opinions

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E
Cher Philippe,<br /> Je ne suis pas sûr que dans la Culture politique française, on puisse revendiquer de n’appartenir ni à une majorité, ni à une opposition. Les Français aiment se retrouver soit dans des partis de droite soit dans des partis de gauche et les confusions entraînent souvent l’électeur dans un vote extrémiste (tous les mêmes …). Vous comme moi avons des valeurs communes : la République, la démocratie … mais nous avons aussi nos différences : l’économie, l’Europe …<br /> Sur un plan local, je vous l’accorde, ces différences peuvent être atténuées, car les enjeux locaux impliquent souvent l’adhésion de l’ensemble des élus d’un territoire. En revanche, à l’échelon national, on adhère ou on n’adhère pas à une politique ; autrement dit, on est dans une majorité ou dans une opposition. Voter une motion de censure comme l’a courageusement fait François BAYROU, c’est s’opposer à une politique. Appartenir à un Gouvernement comme le fait de ROBIEN, c’est adhérer à une politique. Quant à l’objectivité du CSA, permettez-moi de vous dire qu’elle est sérieusement malmenée et il faudra revoir son fonctionnement après<br /> la Présidentielle. Je<br /> voulais vous donner mon point de vue.<br /> Cordialement,<br /> Eric PASTYKA.       
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P
Dans le cadre d'une législature, il faut effectivement se positionner par rapport à l'exécutif. Les députés UDF qui souhaitaient, pour notre pays, que cette mandature soit une réussite, ont constitué un groupe autonome, partenaire de la majorité présidentielle mais gardant son libre arbitre. Au contraire du groupe UMP, inféodé au gouvernement.Nous sommes en fin de mandature.L'attitude de certains parlementaires UMP qui ont pris beaucoup de distances par rapport au gouvernement montre que la stratégie de Jacques Chirac du parti unique n'était pas le bon choix.<br /> Mais aujourd'hui, il faut parler d'avenir.<br /> Les grands sujets de société (rapport au développement durable, économie, Europe, projet social,....) dessinent un nouveau paysage politique qui ne coïncide plus avec le clivage droite/gauche classique. Ce clivage est aujourd'hui aussi inadapté à la construction politique que notre pays l'est pour aborder ses défis à venir.<br /> Je pense que c'est cela que veut affirmer François BAYROU en revendiquant une position, certes, aujourd'hui assez inconfortable, mais qui peut mieux permettre à notre pays de rebondir. <br />   cordialement,